Un geste pour la planète : vers une dépollution des sommets
L’alpinisme est une pratique sportive réalisée en haute montagne. Ces diverses ascensions, par niveau de progressions, se réalisent plus généralement au sein du Massif de l’Himalaya. Pourquoi ? La raison est toute simple : les quatorze sommets les plus hauts au Monde s’y trouvent. En effet, ces sommets, tous supérieurs à 8 000 mètres, rencontrent quatre pays : le Népal, la Chine, l’Inde et le Pakistan. Ainsi, ces pays riches d’histoires connaissent dès les années 1950 de grands exploits sportifs, réalisés par des alpinistes dignes de ce nom.
Des règles de bonne conduite
Néanmoins, ces passages laissent des traces. En effet, la préoccupation environnementale n’était pas autant question centrale qu’aujourd’hui. De fait, pour continuer à réaliser des aventures uniques au sein de lieux hors du commun, il est nécessaire de se conformer à quelques règles de protection des milieux.
Quelques conseils pratiques :
- La cueillette : avec les yeux plutôt qu’avec les mains ! Évitez d’arracher la flore présente en ces lieux.
- Les déchets : avec soi plutôt que dans la nature ! Évitez également les lingettes et le papier, ayant une durée de décomposition de plusieurs mois.
- Les besoins :
- Le local : consommer des producteurs locaux, pour soutenir ces régions.
- Les ressources : avec économie plutôt qu’en masse ! Ce sont des ressources limitées.
Une action inspirante
Un français, du nom de Luc BOISNARD, convoite un ambitieux projet pour la planète. En effet, ce chef d’entreprise, conférencier mais également auteur compte dépolluer les huit plus hauts sommets au Monde d’ici 2032.
Revenons brièvement sur les raisons de cette pollution. Principalement, on recense le réchauffement climatique, terme écologique désignant cette “élévation de la température de l’atmosphère et des surfaces océaniques au niveau mondial », selon le site internet de l’Internaute. Ces causes principales sont les émissions humaines de gaz à effet de serre et la gestion des territoires, souvent inappropriée. La deuxième raison de cette pollution est le tourisme de masse qui entraîne ainsi, une surfréquentation des lieux. De fait, des alpinistes ou sportifs peu scrupuleux ne pensent pas toujours à préserver les lieux, riches en nature, histoire et traditions.
Ainsi, Luc BOISNARD envisage avec son projet « Himalayan clean-up », de récolter plusieurs tonnes de déchets présents dans ces espaces. De plus, il compte sur l’éducation et la formation, au tri sélectif notamment, afin d’éveiller un plus grand nombre de consciences. En outre, Luc sera épaulé par son équipe de professionnels, comprenant des Sherpas expérimentés.
Il sera en collaboration et œuvra pour l’association Montagne et partage, une ONG qui lutte pour l’éducation, la santé et l’environnement. Ce voyage sera donc également à tournure humanitaire. Fort en expérience, son action passée de dépollution de l’Everest il y a une dizaine d’années a marqué les esprits. Nous lui souhaitons de parvenir à ses objectifs environnementaux au mieux. À l’avenir, cet écologiste engagé compte bien se tourner vers l’environnement marin, afin d’y apporter sa petite touche de propreté.
Un beau projet qui fait écho à notre Team WADOWSKI
Thibaut WADOWSKI, notre jeune chef d’entreprise se retrouve au sein de ce projet inspirant, mené à bien par Luc BOISNARD. En effet, tous deux chefs d’entreprise, passionnés d’alpinisme, d’humanitaire et d’environnement, ils possèdent plusieurs centres d’intérêt à leurs actifs. Et ils œuvrent dans ces domaines ! Outre les valeurs du sport, que notre sportif Thibaut WADOWSKI véhicule, telles que la persévérance, le dépassement de soi ou encore la volonté, c’est de véritables valeurs écologiques que prônent Thibaut et son équipe. Également entouré d’un Sherpa et de staff de préparation mentale et médicale, c’est dans un respect de l’environnement et de la préservation des milieux que ces professionnels comptent mener leur expédition en haute montagne, en novembre 2021.
Le plan humanitaire étant un autre enjeu important pour eux, ils ont également décidé de soutenir l’économie locale. Ils collaborent donc de près avec l’association Butterfly Help Project, une ONG suisso-népalaise, venant en aide aux populations Sherpas. Cette association promeut l’accès à l’éducation principalement par la construction d’écoles, dans les régions les plus reculées du Népal. Mais pas seulement, elle permet également aux femmes de Sherpas (guide de haute montagne ou porteur, dans l’Himalaya) de se reconstruire, face aux risques parfois tragiques liés au métier de leur compagnon. Ainsi, ce projet se révèle bien plus qu’un défi personnel mais un bel exemple de partage notamment de cultures, de valeurs, tout aussi riche en échanges.