Kangchenjunga : au sommet du monde
Situé à 8 586 mètres d’altitude, le Kangchenjunga est le troisième plus haut sommet du monde, derrière le célèbre K2. Kangchenjunga signifie en tibétain « les cinq trésors des neiges » en référence au fait qu’il compte 5 sommets. En effet, cette montagne forme une chaîne de sommets satellites. Néanmoins, seulement 4 de ces sommets dépassent les 8 400 mètres : le sommet Sud, le sommet central, le sommet principal qui est le plus haut avec 8 586 mètres et le sommet Ouest.
Le dernier sommet, le Kangbachen est de 7 903 mètres.Cette chaîne de sommets se situe dans l’Himalaya, au centre d’un massif entre le Népal et l’Inde. Une de ses crêtes définit même la frontière entre les deux pays.
À la hauteur d’un des plus hauts sommets du monde
La première ascension du Kangchenjunga a été réalisé le 25 mai 1955 par deux alpinistes anglais : George Band et Joe Brown. Ils sont les premiers à atteindre le sommet de cette montagne malgré le fait qu’il y a eu déjà plusieurs tentatives dans le passé, dès 1899. De nombreux autres exploits seront réalisés plus tard sur cette montagne comme la première ascension en solitaire et sans oxygène par un Français portant le nom de Pierre Beghin en 1883 ou encore la première ascension réussie d’une femme, Ginette Harrison, en 1998. Néanmoins, le Kangchenjunga reste dans la chaîne Himalayenne un des sommets les moins gravi avec l’Annapurna, le dixième plus haut sommet du monde, connu pour être fortement dangereux à escalader. De plus, la région du Kangchenjunga reste difficile d’accès à cause de ses chemins escarpés.
Pour accéder au sommet des hautes montagnes comme au Kangchenjunga, des camps de base s’installent avant et pendant les ascensions. En effet, ces camps installés à plusieurs endroits à de différentes altitudes permettent aux alpinistes de prendre leur marque, de se reposer et de s’acclimater à la vie en haute montagne, tout cela en tente. Le nombre de camps de base varie selon les groupes d’expéditions. Ces campements de fortune servent aussi pour les choses de la vie quotidienne : pour cuisinier ou encore se laver. Ils sont équipés de toutes les commodités nécessaires à la survie en haute montagne. Par ailleurs, rester sur un camp peut être pour une période très courte, le temps d’une nuit pour reprendre des forces mais aussi peut durer jusqu’à plusieurs jours si les conditions météorologiques ne permettent pas d’évoluer dans la montagne par exemple. Parfois même, certains alpinistes sont forcés de redescendre à un camp de base plus éloigné du sommet, pour retrouver de l’air plus respirable car on le sait, l’oxygène est loin d’être le même que sur la terre plate.