Makalu : un exploit français

Situé au coeur des montagnes dans le massif himalayen Mahalangur Himal, le Makalu est un sommet abordant les 8 485 mètres faisant de lui le 5 ème sommet le plus haut du monde. Cette montagne est géographiquement repérée à la frontière entre le Sud-Ouest de la Chine et le Nord-Est du Népal. Cette montagne est assez proche du Lhotse, à 17 km, mais aussi de l’Everest qui se situe à 19 km. Elle forme un pic de montagne à quatre côtés, telle une pyramide.

En 1921, le Makalu est exploré pour la première fois par une société anglaise nommée « Royal Geographical Society ». En 1952, après la reconnaissance du Cho Oyu par les Britanniques, les alpinistes se lancèrent sur le site du Makalu pour en ramener des informations et des observations quant aux accès de cette montagne jamais encore gravit. Le sommet du Makalu sera tenté, à plusieurs reprises en vain, à partir de 1954 par des Américains et des Anglais.

Les Français au coeur de l’alpinisme

L’exploit, on le doit aux Français, qui un an plus tôt avait mené une expédition de reconnaissance. Le 15 mai 1955, Lionel Terray et Jean Couzy atteignent le sommet du Makalu, montagne considérée comme l’une des plus belles du monde. Néanmoins, cette montagne demande beaucoup de technique. Lors de l’expédition, les alpinistes sont immergés au coeur d’un voyage surplombant les montagnes du Népal. Isolé, ce sommet offre une vue imprenable sur la chaîne himalayenne avec de la neige à perte de vue. Ce n’est qu’en 1961 que la prochaine expédition a lieu, personne ne l’avait retenté après l’exploit des Français 6 ans auparavant. De plus, la première ascension sans oxygène n’a lieu que le 6 octobre 1975 par un Slovène du nom de Marjan Manfreda. La première ascension féminine, elle, a lieu le 18 mai 1990. C’est une Américaine, Kitty Calhoun-Grissom qui réalisa cet exploit.

Pour pouvoir atteindre le sommet de cette magnifique montagne, il faut beaucoup de technique. Certains alpinistes considèrent le Malaku comme l’un des sommets les plus techniques en Himalaya. Depuis l’exploit français de 1955, de nombreuses autres expéditions ont eu lieu, au travers de nombreux itinéraires. Le versant nord de la montagne est considéré aujourd’hui comme l’accès le plus facile au sommet.

Par ailleurs, la face ouest, elle, est décrite comme la plus difficile en raison de ces couloirs de neige et de glace intense mais aussi dû à des passages rocheux jusqu’en haut. Le sommet, seuls ce qui l’on atteint peuvent le décrire de la façon la plus réaliste. Malgré la très haute altitude et ses effets sur le corps humain, des images restent gravées dans les têtes des alpinistes. Souvent qualifié de majestueux, une vue imprenable sur tout l’Himalaya s’offre aux plus courageux et chanceux d’avoir la météo de leur côté. Celle-ci varie en fonction des saisons en Himalaya, mais au sommet, elle est environ de -18° et en juillet de -2°.